The travelling thing #1
Pour cette première escale dans mon monde, j'ai eu beaucoup de mal à trouver l'idée juste, à vous communiquer l'émotion du moment.
Mon souhait pour ce projet, est, chaque mois de vous senbiliser à quelque chose qui me touche , me plaît, me révolte ou me met en colère.
L'inspiration m'est venue de personnes que je côtoie quasiment tous les jours.
Voici ma participation:
Lumière sur la Folie, puisque ils la nomment ainsi.
Je débute ce projet par un sujet loin d'être léger.
Nous vivons au XXIième siècle et de nos jours encore, les personnes souffrant de pathologies psychiatriques sont trop souvent prises pour ce qu'elles ne sont pas. Beaucoup pensent encore qu'il y a un danger à les approcher, à se laisser côtoyer par eux, les autres, les différents, les fous! Je suis de plus en plus en colère face aux réactions de ceux qui ne cherche pas à comprendre et qui les bestialisent parce qu'il sont différents. Pourtant, je crois me souvenir qu'au siècle dernier, un certain homme a réussi à soulever ces semblables pour conduire ces aliénés (comme on les appelait) où l'on ne revient jamais. Je croyais du haut de mes 26 ans optimistes, que l'Homme évolue, mûrit. N'a-t-on tirer aucun enseignement, aucune leçon?
Il est important de prendre son courage à deux mains et de s'informer: le savoir est la clé pour ne pas les esclure, les écouter pour constater que nous ne sommes pas si différents.
Je travaille dans un hôpital psychiatrique. Mon métier m'épanouie de jours en jours. Grâce à eux, j'apprends énormément sur l'Humanité. Je travaille dans une fourmilière de créativité, alors c'est sûr que ce n'est pas tout à fait la même que l'on rencontre sur la blogo, c'est vrai! Mais, au moins, elle est modeste, vraie et simple.
Nous échangeons également beaucoup, nous nous aidons. Je m'étonne souvent de leur réactions, non pas parce qu'ils peuvent être violents, en colère ou dangereux, comme on voudrait bien vous faire croîre en ce moment, mais parce que souvent ils sont bien plus chaleureux, simples et perspicaces que certains autres.
Voilà mon coup de gueule. La psychiatrie est une partie de ma vie, et je l'aime.